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Du 26 mars au 20 avril 2018, la faculté parisienne a été occupée par des étudiants noyautés par l’ultragauche qui rêvaient d’un «Mai 2018». Nos reporters ont réussi à s’infiltrer plusieurs jours parmi eux. Choses vues et entendues. LeFigaro 20/04/2019

Merci par Manon Quérouil-Bruneel por le texte

Les révolutionnaires sont ponctuels: à 16 heures pile, dans une fosse pleine à craquer, les prises de parole débutent pour protester contre la menace d’évacuation qui plane sur «Tolbiac la rouge», occupée depuis plus de trois semaines pour protester contre la réforme de l’accès à l’université. «On va rester et on va les défoncer!», s’égosille un étudiant sous les vivats de la foule. La sono est poussive, mais le ton est donné. Alors que les irréductibles du bocage nantais continuent de tenir tête aux forces de l’ordre, une nouvelle «zone à défendre» est en train de prendre vie au cœur de Paris. Dans la fac bloquée, la référence à Notre-Dame-des-Landes s’imprime partout, sur les murs comme dans les discours.

«Dehors, les social-traîtres!»

Pendant deux heures, délégués syndicaux, élus, étudiants et travailleurs se succèdent à la tribune pour dénoncer, pêle-mêle, la création d’un système universitaire à deux vitesses, les violences policières, la baisse des moyens, la fin du service public. Officiellement, tous les soutiens sont les bienvenus pour faire barrage aux CRS qui rôdent autour de l’établissement. Mais dans la fosse, on craint surtout les tentatives de récupération politique. Le député Eric Coquerel de La France insoumise s’avance sous les huées, avant de parvenir à gagner quelques applaudissements en chargeant Macron tous azimuts. Le représentant de Génération. s, le mouvement de Benoît Hamon, n’en aura pas l’occasion. «Dehors, les social-traîtres!» hurle la foule. «Rendez-nous Guy Debord!» crie un cheminot. «Qui ça?», demande un étudiant.

Mélange des genres, des…

Joan Mirò, Motta,Comagatte,Germanò,TheVaccines,Katres,Mirkoilcane,IoSonoUnCane,PetitBiscuits,NoyzNarcos.